20/01/2012
Ubon Ratchathani
Le soir, je voulais manger au restaurant, très bien note dans le guide, le Chiokee (vous savez, les asiatiques et les « r »). Hélas, le guide a des informations en retard: l’endroit fait la nourriture à d’autres machins – c’est devenu une pompe à essence. La proximité du marché de nuit me permet de pallier ce problème. Je me suis délecté avec des spécialités du pays Isan, entre autres une belle omelette d’huîtres. Ici, par contre, pas de bière. Un jus de mangue me suffira…
Le lendemain, j’ai toute la journée avant de prendre le train de nuit. Je risque un peu de marche à pied pour déjeuner chez Phornthip. Le guide a raison cette fois-ci et je peux m’asseoir dans ce restaurant étonnant: un bric-à-brac de tables en bois déglinguées, des fontaines et sculptures. Aujourd’hui, c’est la journée Isan; je m’offre un poisson de rivière en croûte de sel. Bravo les artistes, dirait Petitrenaud. Ce poisson était succulent. Le chemin de retour à l’hôtel sous le soleil plombant m’a coûté, mais un peu de repos a tout arrangé.
Le train pour Bangkok part presque à l’heure (une demi-heure de retard tout de même, le train étant en gare).
Bangkok
Arrivée à Bangkok au petit matin. Mon hôtel, le « Classic Inn » est plein et je dois chercher un peu pour trouver une chambre en attendant. Le lendemain tout rentre dans l’ordre et je suis bien reçu, comme toujours, au Classic.
C’est dimanche et le début du nouvel an chinois. J’ai du mal à trouver à me nourrir. Dans le quartier chinois où je me trouve pas mal de magasins et de restaurants ont fermé. Je ne me laisse pas dépérir pour autant !
Ce lundi est le grand jour dans le quartier chinois : visite de la princesse pour la fête de la nouvelle année. Je l’ai vue passer dans sa Rolls beige (ayant causé un embouteillage monstre autour de Hualamphung…).
Mardi 24/01/2012
Songkhla
Je quitte Bangkok sur un vol pour Hat Yai. D’ici, je prends un de ces fabuleux bus « disco » (500 W installes) pour ma nouvelle halte : Songkhla.
Cette ville est toujours aussi tranquille comme avant, un vrai contraste par rapport à la mégapole qu’est Bangkok. Mon ancien guesthouse n’existe plus, mais j’ai vite trouvé un autre, encore plus pratique.
Maintenant, j’ai une petite faim et vais vérifier si l’excellent restaurant en bord du marché du week-end est toujours là. À mon grand soulagement, il est là et m’attend…
Assez pour aujourd’hui, je me couche.
Le matin suivant, je continue ma redécouverte de la ville : tout est conforme a ma mémoire. Je reprends mes habitudes.
En me promenant ainsi, je peux constater que le marché de jour est toujours aussi fringant.
On ne peut pas dire autant des installations portuaires:
À midi, j’ose un curry jaune: c’est tout bonnement du feu liquide! Je préfère rentrer à l’hotel pour ne pas être surpris des réactions de mon estomac.
Après la sieste, je prends un mototaxi pour la plage de Samila. Ici, il est bon s’asseoir et laisser la brise apporter un peu de fraicheur. D’ailleurs, je ne suis pas le seul a aimer cette plage:
Plus loin, il y a la fameuse statue de la « mermaid ». Caresser ses seins porte bonheur et richesses.
Le soleil va bientôt se coucher et je rentre pour la soiree.
27/1/2012
Hat Yai
Les mini vans pour la Malaisie partent de la ville de Hat Yai. Et, pour être sûr d’avoir le premier bus du matin du 28, je préfère passer la nuit ici.
Malgré les réponses négatives sur internet concernant l’hébergement, je trouve très facilement un hôtel correct. Les recherches par internet sont vraiment biaisées vers le haut de gamme par les sites de comparaison (notamment AGODA).
Les grands magasins « Robinsons » se trouve juste a coté. Ainsi je prends mon déjeuner dans leur « food court » . De retour dans mon hôtel, je règle les détails de mon voyage pour la Malaisie du lendemain.
Le soir, je vais tester le marché de nuit de Hat Yai et sa spécialité culinaire : le poulet frit façon Hat Yai. Eh bien, j’ai très bien dîné !
Le retour à l’hôtel posait par contre un petit problème de transport ; les taxis ne sont pas nombreux le soir…
28/1/2012
Georgetown (Penang)
Le mini van pour Georgetown est très confortable et nous arrivons sur Penang, Malaisie en 4h grâce aux performances du Toyota musclé.
J’avais pris la précaution de réserver ma chambre pour les trois nuits sur cette isle étonnante par internet. Le « Tune Hotel » se trouve assez proche du centre historique, ce qui facilite les visites de cette ancienne colonie anglaise (les chinois ont pris cela en main très vite).
Il y a ici un mélange étroit de malais, Hakkas, Hokkiens (marins indiens) et Baba-Nonyas(chinois, metissés malais et nés sur les rives du détroit). Il suffit de jeter un œil sur les noms des rues pour s’en convaincre. Georgetown est truffée de monuments historiques : maisons de congrégation chinoises, des triades, de temples hindous et bouddhistes, de temps en temps une église chrétienne, la forteresse d’origine anglaise (Fort Cornwallis). Toute cette population d’origines diverses vit en bonne harmonie et ce n’est pas étonnant que la cuisine le reflète: une des plus riches et variées du monde! C’est la cuisine de fusion avant l’invention du terme.
Le soir, je vais goûter aux merveilles que les pots de Georgetown nous offrent. Au nord-est de l’isle se trouve l’esplanade avec ses stands de cuisine plein air.
Ici on déguste les fruits de mer dans toutes le formes :
Les desserts ne sont pas oubliés, non plus. Ici on confectionne le fameux ABC.
L’ABC a comme base de la glace pilée, arrosée de lait de coco sucré. Par dessus, on met des fruits frais et confis coupés en dés et on couronne le tout de généreuses boules de bonne glace, saupoudrée de cacahuètes grillées et pilées. Le résultat est très, très plaisant. Mais attention aux calories…
Tout cela m’a bien fatigué et je rentre en riksha à l’hôtel.
29/1/2012
J’explore ce matin le centre de chinatown de cette ville déjà bien chinoise…C’est surtout la rue Chulia qui forme l’échine de ce quartier. On termine par un « duck over rice » bien chinois au vénérable « Sky Hotel ». Maintenant, il commence à faire bien chaud et je me réfugie dans mon hôtel climatisé.
30/1/2012
Penang Hill
Panne d’électricité dans le café d’à coté : le petit déj doit attendre. Je profite pour réserver ma chambre à Kuala Lumpur ainsi que mon voyage en bus du lendemain. Vu que je suis déjà au centre commercial gratte-ciel du « Comtar », je me trouve un stand ouvert et mange quelques pâtisseries locales et bois une tasse de bon thé.
Maintenant il faut trouver le bus 204 qui doit me transporter au pied du funiculaire de « Penang Hill ». Je commence à me débrouiller fort bien et hop, on monte avec une vitesse folle.
En haut, on a une belle vue sur toute la ville, le détroit et le pont reliant l’isle au reste du pays.
Il y a ici en haut un temple indien et une mosquée et l’endroit où le fondateur de la ville voulait créer une plantation de fraises.
Excusez les fils disgracieux: mes moyens de maquiller les images sont très restreints…
Voici un ganesha porte-bonheur du temple indien
et pour la fin une belle fleur
Je redescends de la montagne aussi vite que je suis monté et rejoins le centre commercial Komtar pour une mission délicate : Je dois remplacer ma valise, de mauvaise qualité, merci Auchan, elle risque de ne plus tenir le coup du retour vu qu’il lui manquent déjà plein d’accessoires importants, entre autre la moitié de ses roulettes.
J’ai trouvé ce qu’il faut et espère que la nouvelle va tenir sous le rude traitement par les bagagistes.
Il sera bientôt 18h et je dois abandonner ma rédaction pour un dîner « Baba-Nonya »
Demain, je prendrai la route pour la dernière étape de mon voyage: Kuala Lumpur.
31/1/2012
Kuala Lumpur
Le voyage de Georgetown á Kuala Lumpur prend env. 5h en bus. Le paysage a mi-chemin est assez impressionnant. À la hauteur de la ville d’Ipoh, la route longe la région des « Cameron Highlands »
C’est un paysage karstique très sauvage. Pour ce troisième passage ici, le temps était beau – les fois précédentes nous traversions la région sous des trombes d’eau. Il faut vraiment que j’explore cette belle partie de la péninsule un de ces jours !
L’arrivée à la station de bus de Puduraya était, comme toujours, chaotique. À l’heure de notre arrivée, le quartier chinois est immobilisé par des bouchons énormes. Que voulez-vous, on manque de place dans cette vallée…
Mais il y a tout de même des changements : Depuis ma dernière visite, il se sont construites moult immeubles «gratte-ciel » et les vieilles bâtisses déglinguées ont du céder la place. En plus, le centre-ville s’est doté d’îlots de verdure partout.
Le reste se passe bien et je peux me reposer un peu avant d’aller manger le soir. L’hôtel (Tune Hotel) se trouve à trois stations de monorail d’un des centres de « bouffe » de la ville : Jalan Alor, donnant sur Changkat Bukit Bintang. Manger ici est tout de même sensiblement plus cher qu’à Georgetown mais on y mange bien.
Mon retour a l’hôtel fut copieusement arrose pendant une intempérie d’une violence rare.
1/2/2012
J’ai rendez-vous avec Theoh au marche central (pasar seni) vers midi. Lui, est sur le point de partir sur Bali et ce n’est qu’aujourd’hui que l’on peut se voir.
Ce vieux marche date de 1888 et fut soigneusement restauré. Il y a un « food court » au premier qui est idéal pour se retrouver. On va se promener un peu dans le quartier chinois qui grouille de monde.
Pas sans admirer la jolie mosquée Jamek qui se trouve pratiquement au centre officiel de la ville, le km 0.
Après, nous nous dirigeons vers la fameuse rue Petaling ou on a du mal à se frayer un chemin. Ici, il y a tout : tissus, fringues, souvenirs, artisanat, vraies et fausses pierres précieuses, fruits et des stands de nourriture à manger sur le pouce…ou assis.
Vers 4h, j’avoue d’être claqué et Theoh a aussi à organiser son départ vers Bali. Il me met sur le bus qui va bien et après un au revoir chaleureux, je suis en route vers mon hôtel et un repos bien mérite pour mes guibolles.
Le soir, je fais une sortie minimaliste pour manger sur la rue Alor et c’est « bonne nuit ».
2/2/2012
La tour Menara
Cette tour, au centre d’un vaste parc, en haut d’une colline, offre le point de vue le plus élevé de Kuala Lumpur. Elle est certes plus petite que les tours Petronas, mais sa plate-forme d’observation est tout à fait en haut tandis que, sur les tours Petronas, on ne monte que jusqu’au niveau du « sky bridge », ce qui ne fait que 130m. Depuis la tour Menara on a une vue extraordinaire sur l’ensemble de la ville. Et on peut presque cracher sur les fameuses doubles tours.