11.12.2011
je m’embarque de bonne heure pour partir à Lombok. C’est un voyage long et éprouvant.
– ferry jusqu’à Sape sur Sumbawa
– minibus de Sape à Bima
– bus de nuit jusqu’au port des ferrys au nord de l’isle
– ferry jusqu’à Labuan Lombok et
– bus jusqu’à Mataram, la capitale de Lombok.
Celà a pris un peu plus que 24h.
A Mataram, j’ai craqué et engagé un taxi pour m’amener à Kuta Lombok et mon hôtel, le Seger Reef.
Je suis logé au fond d’un jardin tropical – très calme.
Ouf, on ne m’a plus vu le reste de la journée.
Le village de Kuta suit la côte d’une très belle plage de sable blanc. Contrairement à la même période l’année dernière, il y a un peu plus de monde. C’est tant mieux…
Avec mon scooter loué, je commence à explorer un peu les environs et trouve une des plus belles plages de ma mémoire: rond parfait, sable blanc et un warung a deux pas de la mer où on peut se détendre, boire et manger.
Les propriétaires du Warung louent egalement des bungalows. A noter pour un futur séjour. C’est une famille nombreuse où tout le monde a quelquechose à faire – sous le sourire radieux de la maman: cuisine, bar, musique…
Avouez qu’elle est plutôt belle!
Les Sasaks, qui peuplent l’isle sont physiquement agréables et vifs d’esprit. Surtout: jamais sans le sourire!!!
On ne peut pas dire cela de ce qui se trouve dans l’eau:
Donc, ceci est en ce moment Ma Plage De Rêve !
Encore un petit coup d’oeil
Je dois m’arracher de ce petit paradis le lendemain pour rejoindre Padangbai sur Bali par le ferry de midi. Aurais-je eu tort?
15.12.2011
Padangbai
Ce petit port ne paye pas mine, le voyageur ne voit que les installations du terminal des ferrys ou des vedettes rapides qui rallient Lombok et les Gillis au prix fort.
Derrière cette coulisse « fonctionnelle » se cache un petit village sympathique. Ici, j’ai mon logement attitré, le Dharma Homestay. Et ici, surtout, se trouve le Warung de cette grande dame Martini, un coin de rencontre avec un tas de gens sympathiques.
Malheureusement, Martini est en train de récuperer d’une operation du coeur et doit encore se reposer souvent. J’avais bien remarqué qu’elle avait un problème grave déjà l’année dernière.
Elle sourit de nouveau!
22.12.2011
La vie tranquille
Padangbai voit deux fois par jour les voyageurs qui prennent le ferry ou le bateau rapide pour Lombok ou les Gillis, le reste du temps c’est CALME.
Il y a quelques jours, j’ai visité le temple Goah Lawa, tout proche. C’est un des temples de bord de mer qui emaillent la côte sud de l’isle et dont le plus connu est certainement Ulu Watu (cf. 2010).
Ce temple est aussi appelé « bat cave temple » (temple de la grotte aux chauves-souris) parcequ’il est bâti devant une petite grotte face a la mer.
Quand j’arrivais, une petite cérémonie etait en cours et je ne voulais pas déranger.
Sur le chemin du retour, j’ai mangé mon premier Babi Guling de cette année. C’est un cochon de lait rôti et farci de multiples épices et du hâchis des abats. C’est servi avec un peu de peau croustillante, un petit sate de hâchis et des intestins frits et croquants – delicieux!
Hélas, le lendemain, j’ai glissé sur du sable noir, invisible sur une route noire très en pente, et me suis abîmé un genou. Cela a entrainé un remaniment du programme du reste de mon séjour sur Bali. Je reste donc à Padangbai jusqu’à mon départ pour Bangkok à la fin du mois.
Je vous tiendrai au courant pour la belle fête de Noël qui se prépare…
JOYEUSE FETE!
31.12.11
Thailande – Bangkok
Je n’ai pas beaucoup bouge a Padangbai, préférant bien soigner mon genou (hématome et tendons mal menés). J’ai beaucoup été aide par M. Wayan Suma, un masseur respecté du village. Ila tout remis d’aplomb dans le genou et dans le pied à la force de ses doigts et des cataplasmes chauds de purée de gingembre et d’autres herbes. Trois séances ont obtenu un résultat certain et je remarche.
Les dernières soirées étaient bien remplies par une fête à l’hôtel le 23 et un autre chez Martini le 24. Chaque fois, c’était une ambiance festive.
Le temps était au beau fixe et la vue sur la baie splendide :
Le 28, c’était la grande cérémonie au temple avec danse legong. Le gamelan était de première qualité.
Revenu a l’hôtel, on m’apprend que la patronne a accouché d’un garçon, le premier – Wayan, le nom du premier, toujours – Bonne nouvelle, elle était enceinte jusqu’aux deux oreilles et quand elle partait pour l’hôpital de Klungkung, je me suis déjà dit : ça y est…
En attendant, il fait chaud:
Kuta et un départ un peu difficile
Le lendemain, le 29, je quitte Padangbai et couche une nuit à Kuta avant de prendre l ‘avion pour Bangkok. Après les embouteillages de fin d ‘année dans les rues de Kuta, c’était la queue interminable a l’enregistrement chez Air Asia. Avec le niveau de salaire si bas d’Indonésie, je ne comprends pas pourquoi il n’y avait pendant une heure qu’une pauvre fille faisant le boulot de tous leur vols de la matinée.
Ce n’était pas la fin des embêtements : Mon visa avait une validité de trente jours : arrivée le 30.11 dans l’après-midi et départ a 11h55 du matin du 30.12. pour moi, ça fait 30 jours, Erreur, pour les flics de frontière indonésiens, cela fait trente et un jours… Amende et retard. J’ai eu mon vol, en retard, lui aussi, tout de même.
Je me donne un jour a Bangkok pour faire débloquer mon téléphone, acheter le dernier guide touristique et trouver un clavier d’ordinateur en accessoire, celui du mien ayant rendu l’âme.
C’est tout de même agréable de pouvoir faire tous ses achats et déjeuner dans cet immense temple de la consommation qu’est MBK. Un seul regret : je n’ai pas trouve le temps de manger mon dessert fétiche, riz gluant, mangue avec du lait de coco par dessus. Remis mais pas abandonne…